Communications scientifiques
Résumé
Pour avoir un effet sur les résultats scolaires des élèves, il faut d’abord avoir un effet sur les pratiques enseignantes (Timperley, 2011). À ce propos, bien qu’il ne faille pas croire que l’apport de connaissances suffit (Goigoux et al., 2021), il semble que le choix des contenus de formation, jumelé aux modalités de formation (Timperley et al., 2007) et aux postures d’accompagnement (Paul, 2016), puisse exercer une influence sur l’agir enseignant. En effet, lors d’une récente recherche-action, un dispositif de formation et d’accompagnement a été cocréé (Carpentier et al., 2024) et est maintenant mis à l’échelle. Il vise à faire évoluer les connaissances et les gestes professionnels des personnes enseignantes au regard du processus d’apprentissage et de sa durabilité. Des contenus issus de la psychopédagogie et des sciences cognitives y sont abordés. Il appert que la transversalité de ces contenus offre la possibilité aux personnes enseignantes de faire des tentatives d’ajustements proximaux, mais aussi de s’engager, au fil de la formation, dans de plus vastes changements. Les résultats obtenus par le biais de diverses méthodes de collecte et d’analyse des données permettent de rendre visible la mobilisation des apprentissages professionnels en contexte de classe qu’il s’agisse d’ajustements ou de changements. Cette communication vise à présenter les différents ajustements et changements déclarés et observés associés aux différents contenus de formation.
Référence complète : Carpentier, G., et Sirard, A. (2025, mai). Influencer des ajustements et des changements de pratique par des contenus psychopédagogiques qui permettent de saisir le processus d’apprentissage et sa durabilité. [Communication orale]. 92e Congrès annuel de l'Acfas, colloque 536 : Pratiques évaluatives, éducatives, pédagogiques, didactiques, de gestion et de collaboration : Regards croisés pour contribuer à la réussite éducative, Montréal, QC, Canada.
Résumé
Cette communication prend racine dans une recherche-action portant sur les gestes professionnels de personnes enseignantes soutenant des apprentissages durables chez leurs élèves (FRQSC 2021-2024; MEI 2021-2023). Afin de soutenir le processus d’apprentissage et de pérenniser les apprentissages réalisés, il est apparu nécessaire de laisser davantage d’espace aux élèves dans la classe (Calkins, 2020; Hays et Reinders, 2020) ; de l’espace pour s’exercer (temps de pratique) et de l’espace pour s’exprimer (temps de parole). Au terme du projet, plusieurs enseignantes ont mentionné laisser désormais plus de place aux élèves. La place des élèves a notamment été observée par le calcul de l’espace dialogique, soit la répartition du temps de parole entre élèves et enseignantes (Bucheton et Soulé, 2009). L’espace dialogique a été calculé au début et à la fin du projet (2021-2024) auprès de cinq enseignantes du primaire. Cette communication présente la méthodologie, les enjeux et les limites rencontrés. Si les résultats préliminaires montrent que, dans la plupart des cas, il y a une augmentation du temps de parole des élèves et une diminution de celui des enseignantes, ils soulèvent toutefois quelques questionnements. Les apprentissages sont-ils au cœur des interactions ? Comment les enseignantes exploitent-elles cet espace dialogique élargi ?
Référence complète : Carpentier, G., Sirard, A., Tardif, C., Villeneuve-Lapointe, M. et Tardif, M. (2024, décembre). Évolution de l’espace dialogique en classe du primaire suivant la participation à une recherche-action. [communication orale]. 3e congrès international sur la formation et la profession enseignante. Genève, Suisse. https://hdl.handle.net/1866/41041
Résumé
Cette communication expose les résultats de deux recherches réalisées en contextes de formation continue auprès de personnes enseignantes du secteur jeune. Les similitudes au regard de l’objet d’étude ainsi que sur les plans épistémologique et méthodologique permettent une lecture complémentaire de l’alternance. Toutes deux ont permis d’étudier la mise en œuvre de dispositifs de formation et d’accompagnement. Alors que l’une s’intéressait, entre autres, aux facilitateurs soutenant le transfert de contenus relatifs à l’apprentissage durable dans les pratiques pédagogiques (Carpentier et al., 2023), l’autre cherchait notamment à identifier les modalités susceptibles d’avoir influencé les changements de pratiques d’enseignement de l’écriture (Sirard, 2024). Les choix de contenus, de modalités et de posture pour constituer ces dispositifs ont été influencés par l’inscription des personnes chercheuses dans une dynamique de changement basée sur le développement professionnel (Janosz et Galand, 2020). Dans le cadre de ces deux recherches, des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès des personnes enseignantes participantes. Les analyses de contenus des verbatims permettent de cerner que certaines conditions et modalités sont susceptibles de favoriser l’élaboration de liens entre théories et expériences (axe 1) en misant sur l’alternance entre une posture apprenante et une posture enseignante.
Référence complète : Carpentier, G., Sirard, A., Villeneuve-Lapointe, M., Robillard, J-M., Tardif, C. (2024, novembre). L’alternance en formation continue : facilitateur au transfert en et hors formation. [communication orale]. Colloque du ResAAlt, Lyon, France. https://hdl.handle.net/1866/41044
Résumé
Plusieurs auteurs relèvent la présence de violences commises par le personnel scolaire envers les élèves (Bérubé et Beaumont, 2022). D’autres soulignent que ces « petites violences » sont souvent tolérées (Desbiens et Royer., 2003; Twemlow et al., 2006) en dépit des conséquences néfastes qu’elles engendrent pour les élèves (Bérubé et Beaumont, 2022; McGrath et Van Bergen, 2015; Zee et Roorda, 2018). Alors que plusieurs appellent à la mobilisation, force est de constater que la situation est restée sensiblement la même au cours des dernières années (Beaumont et al., 2020) et que peu d’outils sont actuellement disponibles pour aborder ce sujet sensible (Bergeron et al., 2018; Hachez, 2021). Une recherche-développement qui s’inspire des écrits sur le changement pour pallier les enjeux liés à l’amélioration des pratiques est donc en cours pour développer un outil de sensibilisation à la violence éducative ordinaire. Cette communication présente les résultats préliminaires de cette recherche. Deux entretiens de groupe ont été réalisés avec des membres du personnel scolaire (n=12) afin d’identifier leurs besoins en matière de sensibilisation à la violence éducative ordinaire. L’analyse thématique (Paillé et Mucchilli, 2021) a fait ressortir les principaux besoins relatifs au contenu, au format et aux modalités d'utilisation de l’outil.
Référence complète : Tardif, C., Carpentier, G. (2024, mai). Besoins du personnel scolaire en matière de sensibilisation à la violence éducative ordinaire en contexte scolaire. [communication orale]. Colloque du CRIFPE, Montréal, Québec. https://hdl.handle.net/1866/41034
Résumé
Cet atelier unique vise à réunir deux projets de recherche-action, en regroupant sur place plus d'une dizaine de personnes, dont des enseignant.e.s, des conseillers.ères pédagogiques et des chercheur.e.s, qui partageront leurs expertises. Ces projets visent à explorer, d’une part, les gestes professionnels du personnel enseignant qui soutiennent des apprentissages durables chez les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire, et d’autre part, les gestes professionnels déployés en contexte de laboratoires créatifs au primaire, au secondaire et au niveau collégial . Bien que les pratiques créatives soient souvent intégrées à la pédagogie par projet, une diversité de méthodes et d'approches pédagogiques sont mobilisées, telles que les démonstrations et les approches expérientielles, pour favoriser à la fois le développement de la compétence numérique et des compétences disciplinaires. Dans cet atelier, nous proposons une réflexion conjointe entre deux recherches-actions visant à explorer comment allier l'apprentissage durable (Carpentier et al., 2023) et ses assises aux pratiques créatives avec le numérique. L'atelier se déroulera en deux temps : tout d'abord, une exploration de certaines assises de l'apprentissage durable, puis une activité créative où nous tenterons de les mettre en oeuvre. Les personnes participantes pourront ainsi bénéficier de retombées concrètes et pratiques pour leurs salles de classe.
Référence complète : Carpentier, G., Roy, N., Fluet, M.-È., Fontaine, A.-M., Crispin, A., Robillard, J.-M., Sirard, A., Villeneuve-Lapointe, M., Tardif, C., Brais, A., Moisan, I., Hébert, J.-P., Fleury, P., Plante, A., Caron, V., Sauvé, E. (2024, mai). Apprentissage durable en contexte de laboratoire créatif. [communication orale]. 11e colloque du CRIFPE, Montréal, Québec. https://hdl.handle.net/1866/41035
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Résumé
Un projet de recherche en cours portant sur les apprentissages durables place le changement initié par le développement professionnel des personnes enseignantes au cœur de ses préoccupations. Le transfert des apprentissages est envisagé ici comme la capacité d’utiliser des connaissances déjà apprises dans un nouveau contexte, nécessitant ainsi une généralisation des apprentissages et une adaptation consciente à la situation. Mené dans des écoles primaires du Québec et d’une durée de trois ans, ce projet réunit une équipe interprofessionnelle autour de savoirs liés à l’apprentissage durable. La présente communication veut mettre en lumière la façon dont les modalités de formation proposées à l’équipe interprofessionnelle ont favorisé l’instauration d’un espace de développement professionnel et un transfert des apprentissages. Elle présentera le point de vue de treize personnes enseignantes participantes, grâce à des entretiens semi-dirigés. Rencontrées durant la première année de la recherche, elles étaient invitées à témoigner de la façon dont ces modalités les soutenaient dans le transfert des apprentissages. Les résultats font ressortir trois principaux facilitateurs au transfert des apprentissages en contexte d’accompagnement professionnel.
Référence complète : Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Sirard, A., Thomas, V., et Tardif, C. (2023). Facilitateurs au transfert des apprentissages en formation continue [communication orale]. 90e colloque de l’ACFAS, colloque 537 : Soutenir le transfert des apprentissages en contextes de formation et de travail, Montréal, Québec. https://hdl.handle.net/1866/41045
Résumé
Dans le cadre d’une recherche-action visant l’accompagnement d’enseignant.e.s en matière d’enseignement dit durable, un des objectifs vise à décrire l’évolution de leurs gestes professionnels. Différents outils de collecte de données permettent d’atteindre cet objectif en accédant à des pratiques déclarées ou constatées (Altet, 2017; Clanet et Talbot, 2012). Des entrevues ont permis de documenter les gestes professionnels déclarés des participant.e.s en lien avec les savoirs liés à l’apprentissage durable présentés dans le dispositif de formation et d’accompagnement. Pour décrire les gestes professionnels grâce au modèle de Bucheton et Soulé (2009), une analyse de contenu dirigée (Hsieh et Shannon, 2005) a été effectuée. D’abord, il a fallu s’assurer d’une compréhension commune du cadre conceptuel choisi. Pour y parvenir, l’équipe de recherche a réalisé plusieurs lectures et participer à différentes rencontres de concertation. Des extraits d’entretien ont fait l’objet de discussion et d’une préanalyse. Ensuite, l’équipe a procédé à l’analyse de contenu dirigée. Alors que cette première année de recherche a permis de documenter des gestes professionnels déclarés, la deuxième année permettra de documenter des gestes professionnels constatés. Ainsi, des observations et des entretiens d’autoconfrontation simples (Martineau, 2016; Nicolas, 2015) permettront de bonifier la documentation des gestes professionnels afin de tendre vers l’analyse de pratiques plus effectives.
Référence complète : Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Tardif, C., Thomas, V., Sirard, A. (2023). Gestes professionnels déclarés de personnes enseignantes : un regard méthodologique [communication orale]. 90e colloque de l’ACFAS, colloque 535 : Colloque du gEvaPP : Gestes professionnels et choix méthodologiques, Montréal, Québec. https://hdl.handle.net/1866/41048
Résumé
Si plusieurs voix appellent à une évolution des pratiques en éducation (Bryk, 2015; Darling-Hammond et Richardson, 2009; Ransford, 2007; Shirley, 2017), d’aucuns s’accorde sur la complexité liée à ces changements (Bradshaw, 2015; Fagan et al., 2019). La plupart des recherches visant l’évolution de pratiques suivent la logique du changement fondé sur des preuves scientifiques (evidence-based- practice). Ce mouvement, apparu progressivement dans les années 1960-1970, consiste à générer des changements de pratique par la création d’outils didactiques et de manuels scolaires conçus pour diriger, guider et orienter le personnel scolaire. Or, de nombreuses recherches remettent sérieusement en question cette façon de faire qui place trop souvent l’enseignant dans un rôle de « technicien » qui doit appliquer des manuels et des guides liés à une seule matière et qui ne tiennent pas compte des différents contextes sociaux, économiques et culturels des élèves (Baye et al., 2003; Borman et al., 2005; Dupriez, 2015; Portes, 2005; Quinn et Kim, 2017; Spiel et al, 2018; Vaughn et al., 2015). Un projet de recherche en cours portant sur les apprentissages durables (FRQSC 2021-24; MEI 2021-23) place le changement initié par le développement professionnel des enseignants au cœur de ses préoccupations (Charlier et Donnay, 2006 ; Daele, 2004 ; Kennedy, 2016). Mené dans des écoles primaires du Québec et d’une durée de trois ans, ce projet réunit une équipe interprofessionnelle composée d’enseignants titulaires et spécialistes, de conseillers pédagogiques, de directions d’école et de chercheuses autour des principes de l’apprentissage durable (Eskici, 2019 ; Geitz et Geus, 2019 ; Samuelsson, 2017). La présente communication veut mettre en lumière la façon dont les modalités de formation et d’accompagnement (Gaudreau et al., 2021) proposées à l’équipe interprofessionnelle ont favorisé l’instauration d’un espace de développement professionnel. Elle présentera le point de vue des enseignants participants. Rencontrés durant la première année de la recherche, ces enseignants étaient invités à donner leur appréciation des différentes modalités de formation et d’accompagnement, mais aussi à témoigner de la façon dont ces modalités les amenaient à réfléchir ou à modifier leur pratique. Les résultats montrent que les enseignants apprécient davantage les modalités leur paraissant plus facilement applicables en classe et leur permettant de se mettre dans la peau de leurs élèves. Pour plusieurs, le fait de travailler avec des collègues de leur niveau facilite le transfert des apprentissages dans leur pratique d’enseignement. En ce sens, si le projet semble favoriser le développement professionnel des enseignants, il demeure que ceux-ci sont davantage interpelés quand ils parviennent à voir les retombées directes et concrètes des modalités de formation.
Référence complète : Carpentier, G., Thomas, V., Tardif, C., Sirard, A. (2023). Un espace de développement professionnel : la recherche collaborative. [communication orale]. Association francophone internationale de recherche en Éducation (AFIRSE), Lisbonne, Portugal. https://hdl.handle.net/1866/41047
Résumé
La documentation a mis en lumière les difficultés vécues lorsque vient le temps pour le personnel scolaire de gérer l’hétérogénéité des élèves dans les classes, que ce soit du côté des apprentissages ou des comportements (Bergeron, 2021; Moldoveanu et al.,2017), générant ainsi des besoins de soutien importants à cet égard (Carpentier, 2019). Mukamurera (2018, p.201) définit le besoin de soutien de manière contextualisée au milieu scolaire comme le « jugement personnel porté par la personne quant à la nécessité de recevoir une forme d’aide, de guidage ou d’appui pour s’insérer harmonieusement dans sa profession ». Dans ce contexte, une des sources possibles de soutien pour le personnel enseignant est la collaboration avec les enseignant·e·s d’expérience, ainsi qu’avec les membres des services éducatifs complémentaires (Plaisance, 2007) tels que les professionnel·le·s d’orthopédagogie, d’éducation spécialisée, de psychoéducation et de conseil pédagogique. Celles-ci sont identifiées comme des ressources pour les enseignant·e·s afin de répondre aux besoins variés des élèves dans un modèle de service indirect (Paré et Trépanier, 2010). Afin de mieux comprendre les dynamiques entre les besoins de soutien exprimés par le personnel scolaire et le soutien reçu relativement à la différenciation pédagogique et comportementale, une recherche suivant un devis mixte séquentiel explicatif été retenu. L’analyse statistique de dix items portant sur les besoins de soutien relatifs à la différenciation pédagogique et comportementale, ainsi que l’analyse thématique de groupes de discussion ont été réalisées. Il en ressort que les enseignant·e·s sans brevet ou en insertion professionnelle expriment des besoins de soutien plus élevés que leurs collègues. Aussi, les membres des services éducatifs complémentaires auraient des besoins de soutien largement inférieurs. Toutefois, bien que le soutien provenant de ces derniers soit apprécié des personnes enseignantes, il appert que la lourdeur de la tâche pour des services directs aux élèves limite, voire élimine, la possibilité de soutenir directement les enseignants. En outre, du temps est requis pour favoriser ces espaces d’échanges et de réflexion. Les participant·e·s des groupes de discussion sont unanimes : du temps doit être libéré pour les membres enseignants et des services complémentaires afin de permettre des rencontres régulières pour échanger sur des problématiques vécues et dégager des pistes de solution.
Référence complète : Carpentier, G., Girouard-Gagné, M. et Sirard, A. (2023). Quels espaces pour soutenir les enseignants relativement à la différenciation pédagogique? [communication orale]. Association francophone internationale de recherche en Éducation (AFIRSE), Lisbonne, Portugal. https://hdl.handle.net/1866/41043
Résumé
Au primaire, le retour en classe à l’automne 2020, marqué par une distanciation physique entre les élèves et les enseignants.es, pose certains enjeux. Cet enseignement distancié influence notamment la pratique enseignante par l’ajustement des gestes professionnels au regard des diverses préoccupations éducatives, soit le pilotage, l’atmosphère, le tissage, l’étayage et les savoirs visés. Cet article présente les résultats issus d’une recherche descriptive, dont la collecte de données a permis d’interroger dix enseignantes du primaire à propos de l’ajustement de leurs pratiques en contexte d’enseignement distancié. Les résultats révèlent des adaptations prédominantes des pratiques relativement à l’atmosphère et aux savoirs visés.
Référence complète :Carpentier, G., Thomas, V., Tardif, C. (2022). Quand la pandémie perdure : les ajustements d’enseignant.e.s du primaire [communication orale]. Webinaires du CRIFPE, en ligne. https://hdl.handle.net/1866/41040
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Résumé
La vidéoscopie est utilisée dans de nombreux dispositifs de formation avec des visées diverses, notamment le développement de compétences liées à l’observation ainsi qu’à la réflexion et le développement de gestes professionnels spécifiques (Gaudin, 2015). Plusieurs recensions des écrits ont d’ailleurs exploré et cartographié son utilisation dans des contextes de formation initiale et de formation continue (Viau-Guay et Hamel, 2017). Dans le cadre de trois projets de recherche-action en cours, la vidéoscopie est utilisée pour soutenir et favoriser le codéveloppement de compétences professionnelles d’équipe interprofessionnelle d’acteurs et d’actrices de changement en milieu scolaire (Carpentier et al., 2020-2024 ; Lépine et al., 2019-2022 ; Roy et al., 2020-2024). Dans le cadre de ces projets, l’utilisation de la vidéoscopie permet de soutenir des pratiques d’analyse réflexive selon le modèle de Korthagen et Kessels (1999), repris par Leroux (2010) et Carpentier et Villeneuve-Lapointe (2015), et vise à créer des moments d’échanges privilégiés au sein de la communauté interprofessionnelle afin de favoriser une cohésion ainsi que le codéveloppement d’un sentiment d’efficacité collectif (Donohoo, 2016). Cependant, la vidéoscopie en contexte de formation continue et de recherches-actions ne se fait pas sans heurt et son utilisation doit se faire en respectant les enjeux personnels et professionnels des acteurs et des actrices de changement impliqué.es dans le processus de codéveloppement professionnel, des apprenants et des apprenantes ainsi que des enjeux éthiques. Cette communication vise donc à mettre en lumière les apports et les limites de l’utilisation de la vidéoscopie en contexte de recherche-action et les conditions de mise en place qui semblent agir comme des facteurs de protection afin de tendre vers une émancipation professionnelle.
Référence complète : Carpentier, G., Roy, N. et Lépine, M. (2022). L’utilisation de la vidéoscopie dans des projets de recherche-action auprès d’enseignant.es : enjeux personnels et professionnels et quête d’une émancipation en formation continue. Dans M. Blondeau, O. Neuhaus et C. Gremion Vidéoscopie à des fins de professionnalisation, voire d’émancipation ? [symposium]. L’Association pour le Développement des Méthodologies d’Évaluation en Éducation (ADMEE-Europe), Guadeloupe, France. https://hdl.handle.net/1866/41046
Résumé
La gestion de classe est associée au sentiment d’efficacité personnelle et aux pratiques adoptées par les enseignants (Auclair Tourigny, 2017). Bien qu’elle ne se résume pas à la gestion des comportements, l’indiscipline constitue l’un des aspects qui préoccupent le plus les enseignants. Au-delà des pratiques visant à créer un environnement sécurisant et positif, il semble que proposer des activités authentiques et engageantes favoriserait à la fois un apprentissage durable chez les élèves et une meilleure gestion de classe (Gladwell, 2012). Or, les études portent généralement sur les pratiques déclarées par les enseignants et non sur leurs pratiques effectives. L’observation est généralement délaissée au profit de questionnaires ou d’entretiens (Talbot, 2012). Pourtant, ce type de méthodologie est essentielle pour offrir un accompagnement optimal aux enseignants. C’est dans cette perspective que notre projet de recherche action s’intéresse aux pratiques effectives de gestion de classe. Par l’analyse d’enregistrements vidéo, nous proposons un cadre méthodologique et une grille d’analyse s’inspirant des travaux de Gaudreau, Royer, Beaumont et Frenette (2012) et de O’Neill et Stephenson (2011). Cette communication abordera la démarche de développement d’une méthodologie visant à analyser les pratiques effectives et illustrera la pertinence et les défis que pose l’analyse d’enregistrements vidéo.
Référence complète : Desbiens, N., Carpentier, T., Carpentier, G., Tardif, C. et Tardif, M. (2022) Regard novateur sur les pratiques effectives de gestion de classe : développement d’un outil d’analyse vidéo [communication orale]. 89e colloque de l’ACFAS, colloque 501 : Gestion de la classe : enjeux, perspectives et innovations, Québec, Québec. https://hdl.handle.net/1866/41038
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Organisation de symposiums
Résumé
Depuis trois décennies, la communauté scientifique mobilise la notion de geste professionnel pour mieux saisir l’activité du personnel enseignant (Bucheton, 2008; Jorro, 2016; Romain, Rey et Lex, 2018) en mettant au jour non seulement le verbal (ce qui est dit), le paraverbal (comment c’est dit), mais aussi le non-verbal (comment le corps se donne à voir aux élèves). Ces gestes verbaux, paraverbaux et non verbaux sont combinés, enchevêtrés, mobilisés dans une configuration complexe que l’on connaît sous le nom de pratique enseignante (Carpentier, Roy et Sauvageau, 2021). La recherche tente de saisir, d’isoler ces gestes, mais aussi de comprendre les intentions, les logiques profondes ou d’arrière-plan (Bucheton et Soulé, 2009) et les postures desquelles ils émanent (Jorro, 2016). Différents cadres d’analyse ont été proposés (Bucheton et Soulé, 2009; Jorro et Crocé-Spinelli, 2010), constituant des outils de travail autant pour la recherche que pour la formation initiale et continue en enseignement (Bucheton, 2020). Or, le geste ne se laisse pas enfermer par ces cadres (Jorro et Crocé-Spinelli, 2010). D’ailleurs, le geste, comme il se donne à voir aux élèves, ne permet pas toujours d’inférer avec certitude l’intention qu’avait la personne en le produisant. La communauté scientifique fait donc face à un défi d’ordre méthodologique pour le saisir. Si la vidéoscopie permet de capter le geste comme il se donne à voir, elle ne rend pas nécessairement compte de l’intention de la personne. Or, recueillir l’intention dans un entretien peut l’amener à donner au geste un sens nouveau. Par ailleurs, utiliser une grille pour répertorier les gestes professionnels amène inévitablement à les catégoriser, alors que les gestes peuvent traduire plus d’une intention (Bucheton et Soulé, 2009). Le grain d’analyse recherché est aussi un enjeu qui taraude les spécialistes depuis une trentaine d’années (Bucheton, 2008; Dolz et Toulou, 2008; Volteau et Garcia-Debanc, 2008).
Ainsi, ce symposium s’articule autour de deux questions : comment saisir les gestes professionnels du personnel enseignant? Dans quelle mesure les choix méthodologiques soutiennent-ils les visées et les objectifs de recherche poursuivis?
Inspiré par la méthode employée par le Réseau international francophone de recherche en éducation et formation (REF), ce symposium vise le partage d’articles inédits et la lecture commentée d’un pair en amont et la mise en commun des réflexions lors du colloque. Un dossier thématique dans la Revue des sciences de l’éducation suivra ce colloque.
Référence complète : Carpentier, G., Montesinos-Gelet, I., Thomas, V., et Sirard, A. (2023). Quels choix méthodologiques pour saisir les gestes professionnels du personnel enseignant? [symposium]. Congrès de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS), Montréal.
Référence complète : Vivegnis, I., Carpentier, G., et Malo, A. (2021). L’évaluation : voie d’action ou de co-construction vers l’autonomie ? [journée d’études]. Groupe pour l’évaluation des pratiques professionnelles (gEvaPP), en ligne.
Résumé
Durant leur insertion professionnelle, bon nombre d’enseignants rencontrent des défis particuliers (Portelance et al., 2014) et ressentent alors des besoins de soutien d’ordres divers, susceptibles d’entrainer de multiples conséquences et pouvant aller jusqu’à la détresse professionnelle, voire à l’abandon de la profession (Forseille et Raptis, 2016). Aussi, la complexité grandissante du métier place l’enseignant devant des exigences de plus en plus nombreuses, ce qui l’amène à devoir s’adapter continuellement en même temps que de poursuivre le développement de ses compétences professionnelles et de définir son identité professionnelle (Van Nieuwenhoven et Cividini, 2016).
Au Québec, la pénurie actuelle d’enseignants et la baisse d’inscriptions à la formation initiale en enseignement (Tardif, 2016) amènent les étudiants à vivre leur insertion professionnelle de façon précoce. De plus en plus d’étudiants obtiennent des suppléances à long terme ou des contrats. Leur formation initiale et leur insertion professionnelle se chevauchent. Cette imbrication pourrait constituer une occasion de rendre la formation initiale d’autant plus signifiante et motivante en donnant davantage de sens aux enseignements. En renforçant la cohérence entre la formation et la future vie professionnelle, le choc avec la réalité serait moins percutant (Tülüce, 2016). Devant cette conjoncture, il est souhaitable que les acteurs de la formation s’interrogent sur l’accompagnement et la responsabilisation des (futurs) professionnels.
Ce symposium sera une occasion de réunir des chercheurs préoccupés par la formation professionnalisante (initiale et continue), par l’anticipation des défis liés à l’insertion et par la prise de conscience des besoins de soutien ainsi que par l’adéquation entre ceux-ci et le soutien offert. Ce sera l’endroit idéal pour réfléchir ensemble à la part de responsabilité des enseignants dans leur développement professionnel et dans l’évaluation de leurs pratiques.
Référence complète : Carpentier, G. et Vivegnis, I. (2020). Accompagnement et responsabilisation des (futurs) professionnels quant à leurs besoins de soutien [symposium]. Colloque du Groupe pour l’évaluation des pratiques professionnelles (gEvaPP), Fribourg, Suisse.
Communications professionnelles
Résumé
Dans le cadre d'un projet de recherche portant sur les apprentissages durables, le concept d’attention, la présence de distracteurs et les pratiques pour soutenir l’attention en enfants ont été traités. L'objectif de cet atelier est qu’une enseignante du préscolaire et un conseiller pédagogique participant à cette recherche de vous partagent ces nouvelles connaissances ainsi que les expérimentations menées qui ont apporté des changements positifs au sein de sa classe.
Référence complète : Robillard, J.-M., Froment, J., Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M. (2023). L’enseignement de stratégies favorisant l’attention au préscolaire. [communication orale]. Congrès de l’Association d’éducation préscolaire du Québec (AEPQ), Laval, Québec.
Résumé
Un projet de recherche en cours au Centre de services scolaire des Samares traite de pratiques pédagogiques soutenant des apprentissages durables chez les élèves. La ZPD; l’étayage de notions; la répétition; la mémorisation; l’attention; la coopération et le stress sont les sujets qui sont traités dans ce projet. Au cours de cet atelier, nous traiterons de comment il aura été possible de mettre de l’avant ces pratiques au gymnase et de l’impact qu’elles ont sur les élèves.
Référence complète : Robillard, J.-M., Fontaine, A.-M., Carpentier, G. (2023). Les assises de l’apprentissage durable en contexte d’éducation physique et à la santé. [communication orale]. Association des professionnel(les) d’éducation physique (APEP). Québec.
Résumé
Il y a de ces apprentissages qui sont durables, qui paraissent à l’épreuve du temps. Pour les favoriser, la personne enseignante peut tirer profit de divers éléments (attention, répétition, étayage d’apprentissages, coopération, etc.) afin d’ajuster ses gestes professionnels (Bucheton et Soulé, 2009). Nous vous invitons à découvrir certaines des assises pour un apprentissage durable telles qu’abordées dans le cadre d’une recherche collaborative et interprofessionnelle en cours (Carpentier et al., 2021-2024). Nous vous partagerons, par le fait-même, comment nous avons cherché à les considérer notamment lors de la planification et du pilotage d’une séquence d’apprentissages portant sur l’écriture du genre explicatif en 3e secondaire. Entre expliquer le monde qui nous entoure avec des yeux d’adolescent.e.s et les exigences d’un genre écrit, d’un programme, d’adultes qui l’ont déjà un peu plus découvert, ce monde, il y a de nombreuses considérations. Et si tenir compte de la culture que transportent avec eux les élèves était une manière de trouver là où ce que l’on souhaite leur apprendre pourrait s’accrocher… Par-dessus tout, ce stage vous permettra de poursuivre la réflexion avec nous pour entrevoir ce que les assises visant un apprentissage durable pourraient bien entrainer comme autres ajustements en classe de français au secondaire.
Référence complète : Sirard, A., Carpentier, G. (2023). L’apprentissage durable en contexte d’enseignement de l’écriture. [communication orale]. Congrès de l’Association québécoise des professeurs de français (AQPF). Saint-Sauveur, Québec.
Résumé
Dans le programme de formation de l’école québécoise, de nombreux concepts mathématiques se retrouvent dans plusieurs niveaux scolaires, mais comment se fait-il que certains ne sont toujours pas maîtrisés à la fin du primaire malgré cette récurence ? En sachant que la répétition est le processus le plus important pour transformer le temps en apprentissage (Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., et Montesinos-Gelet, I. (2022), voyez comment la mettre à profit pour ancrer des apprentissages durables chez les élèves. Dans cet atelier, les différentes modalités de la répétition et de l’apprentissage espacé seront abordés et explicités d’un point de vue pratique en mathématiques. Les participant.e.s réfléchiront à la façon dont ils et elles utilisent la répétition en classe et également aux ajustements envisageables dans leur pratique enseignante pour favoriser la durabilité des apprentissages conceptuels mais également le développement des compétences mathématiques.
Référence complète : Gallant, A., Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M. (2023). Comment mettre à profit la répétition pour ancrer des apprentissages durables en mathématique chez nos élèves? [communication orale]. 36e congrès de l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du Québec (AQEP), Québec, Québec.
Résumé
Dans le cadre d’une recherche-action portant sur les gestes professionnels soutenant des apprentissages durables au primaire, trois ateliers sont proposés dans la programmation du congrès de l’AQEP. Ce troisième atelier est ancré dans une problématique vécue par de nombreux enseignants: trop souvent le travail d’équipe en classe ne mène pas à une coopération entre les élèves qui soutient réellement leurs apprentissages. Pourtant les bienfaits de la coopération dans l’apprentissage sont démontrés depuis plusieurs années (Debas et Escudier, 2021) et le développement de cette compétence est présent non seulement dans tous les programmes de formation, mais aussi dans les compétences essentielles selon l’OCDE (date). Dans cet atelier, les différentes modalités de coopération, son enseignement, ses objectifs pédagogiques et sa gestion en classe seront abordés et explicités d’un point de vue pratique. L’animation par une enseignante, une conseillère pédagogique et une chercheuse vise à soutenir le transfert rapproché et concret par les participants.
Référence complète : Gallant, A., Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Bonsaint, C. (2022). L’apprentissage durable : coopérer pour soutenir et engager les élèves. 35e congrès de l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du Québec (AQEP), Saint-Hyacinthe, Québec.
Résumé
Dans le cadre d’une recherche-action portant sur les gestes professionnels soutenant des apprentissages durables au primaire, trois ateliers sont proposés dans la programmation du congrès de l’AQEP. Ce premier atelier est ancré dans une problématique vécue par de nombreux enseignants: trop souvent, certains élèves ont terminé une tâche avant que d’autres ne l’aient seulement comprise. Ce phénomène a nécessairement un impact sur l’engagement du groupe. L’hétérogénéité des classes s’avère donc un enjeu pour tout enseignant désirant que chacun de ses élèves se développent à son plein potentiel. Alors, comment permettre aux élèves de s’inscrire dans un processus d’apprentissage engageant et susceptible d’entrainer des apprentissages durables? Dans le cadre cet atelier animé par une enseignante, un conseiller pédagogique et une chercheuse, les concepts liés à la zone proximale de développement et à l’étayage seront approfondis et ancrés dans la pratique quotidienne pour permettre de soutenir l’apprentissage de tous les élèves. Différentes applications concrètes et modélisations seront présentées tout au long de l’atelier.
Référence complète : Robillard, J.-M., Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Crispin, A. (2022). L’apprentissage durable : étayer pour soutenir et engager les élèves. [communication orale]. 35e congrès de l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du Québec (AQEP), Saint-Hyacinthe, Québec.
Résumé
Dans le cadre d’une recherche-action portant sur les gestes professionnels soutenant des apprentissages durables au primaire, trois ateliers sont proposés dans la programmation du congrès de l’AQEP. Ce deuxième atelier est ancré dans une problématique vécue par de nombreux enseignants: trop souvent le manque d’attention des élèves limite leurs apprentissages et leur engagement en classe. Dans cet atelier, diverses stratégies pour susciter, soutenir et maintenir l’attention des élèves sont présentées. Pour ce faire, la capacité d’attention, l’origine des distractions, le mythe de l’attention partagée, le type d’attention et les liens entre mémorisation et attention seront abordés par trois participants de cette recherche, une enseignante, une conseillère pédagogique et une chercheuse. Afin de bien comprendre ces éléments théoriques, les participants seront amenés à les expérimenter puis à y réfléchir. Cela leur permettra de se projeter vers un transfert vers la pratique concrète en classe.
Référence complète : Sirard, A., Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Pelletier, A. (2022). L’apprentissage durable : développer l’attention pour soutenir et engager les élèves. [communication orale]. 35e congrès de l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du Québec (AQEP), Saint-Hyacinthe, Québec.
Résumé
Afin de valoriser le potentiel des apprenants et d’ancrer nos pratiques pédagogiques dans un processus d’apprentissage sain, nous vous proposons un atelier/conférence sur les thèmes du rapport aux savoirs et de l’apprentissage durable. En convoquant des concepts fondamentaux de la pédagogie, notamment la zone proximale de développement (Vygotsky, 1978) et l’étayage (Bruner, 1981), et des idées plus novatrices telles que l’organisation temporelle de l’enseignement (Gladwell, 2012), nous tenterons de mettre en lumière certains gestes professionnels qui augmentent le bienêtre et la confiance des élèves et des enseignants. Cet atelier/conférence se veut aussi un moment d’échange entre collègues et un moment pour se recentrer sur nos objectifs professionnels pour l’année scolaire qui débute.
Référence complète : Carpentier, G. (2021). Miser sur le potentiel des apprenants pour des apprentissages durables [communication orale]. Conférence d’ouverture présentée à la Session de transfert de l’École en Réseau, En ligne.
Résumé
Comment s’assurer que les élèves n’oublient pas ce qu’ils ont appris? Cette question hante de nombreux·es enseignants·es malgré un enseignement rigoureusement planifié. Dans le cadre de cet atelier, nous présenterons différents principes d’enseignement soutenant des apprentissages durables (Gladwell, 2012). Ces principes qui favorisent des apprentissages qui perdurent dans le temps sont basés sur des concepts fondamentaux de la pédagogie, notamment la zone proximale de développement (Vygotsky, 1978) et l’étayage (Bruner, 1981), et des idées plus novatrices telles que l’organisation temporelle de l’enseignement (Gladwell, 2012). Différentes applications concrètes de ces principes seront aussi proposées tout au long de l’atelier.
Référence complète : Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Sirard, A. et Tardif, C. (2021). L’enseignement durable : comment nous assurer que nos élèves retiennent ce que nous enseignons [communication orale]. 34e congrès de l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants du Québec (AQEP), Montréal, Québec.
Capsules vidéo
Référence complète : Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Sirard, A., Tardif, C., Robillard, J.-M., Galland, A. (2024). L’attention, une assise pour l’apprentissage durable [vidéo]. YouTube.
Référence complète : Carpentier, G., Villeneuve-Lapointe, M., Sirard, A., Tardif, C., Robillard, J.-M., Galland, A. (2024). La coopération, une assise pour l’apprentissage durable [vidéo]. YouTube.
Référence complète : Carpentier, G., Denis, I., Robert, I. (2021). L’enseignante et la différenciation pédagogique. MOOC sur la profession enseignante [vidéo]. YouTube
Référence complète : Carpentier, G., Gallant, A. (2021). Quand l’innovation en recherche passe par une collaboration étroite entre les milieux scientifique et pratique. Partages de bons coups en recherche. Laboratoire d’innovation de l’Université de Montréal [vidéo]. YouTube